Collège SIMONE VEIL

Collège – Sable Sur Sarthe

Sarthe
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Curiosités liées au voyage en Espagne (1)

Amusez-vous un peu : trouvez la réponse FAUSSE dans chacune des anecdotes qui suivent :

A. Les taxis madrilènes possèdent une livrée blanche rayé de rouge, des plaques bleues et une lettre. La lettre a intrigué une élève.

1. Il s’agit du nom de la compagnie de taxis à laquelle appartient le véhicule.

2. Un professeur français ne parlant pas l’espagnol dut demander sa signification en anglais à un taxi espagnol ne parlant pas l’anglais.

3. Il s’agit de la lettre du jour de la semaine où le chauffeur ne travaille pas.

Curiosités liées au voyage en Espagne (1)

A. Les taxis madrilènes possèdent une livrée blanche rayé de rouge, des plaques bleues et une lettre. La lettre a intrigué une élève.

1. Il s’agit du nom de la compagnie de taxis à laquelle appartient le véhicule.

2. Un professeur français ne parlant pas l’espagnol dut demander sa signification en anglais à un taxi espagnol ne parlant pas l’anglais.

3. Il s’agit de la lettre du jour de la semaine où le chauffeur ne travaille pas.

Curiosités liées au voyage en Espagne (2)

B. L’ours, symbole de Madrid. Trouvez la réponse FAUSSE.

1. Il est présent sur les poubelles, le mobilier urbain et les taxis.

2. Nous n’avons pas pu le voir car la Puerta del Sol était en rénovation.

3. Cet l’animal était le symbole du roi.

Curiosités liées au voyage en Espagne (2)

B. L’ours, symbole de Madrid. Trouvez la réponse FAUSSE.

1. Il est présent sur les poubelles, le mobilier urbain et les taxis.

2. Nous n’avons pas pu le voir car la Puerta del Sol était en rénovation.

3. Cet animal était le symbole du roi. Non c’est le lion.

Curiosités liées au voyage en Espagne (3)

C. Les voyages, ce sont aussi parfois des imprévus. Trouvez la réponse FAUSSE.

1. La mémorial du 11 Mars de la gare d’Atocha fermait à 15h00 sans que cela ne soit indiqué sur le site internet.

2. La Puerta del Sol était en travaux, d’où des éléments à voir en moins.

3. Nous n’avons vu aucune représentation du tableau « Guernica » de Picasso. Nous en avons croisé 3.

Curiosités liées au voyage en Espagne (4)

D. Impossible de tout voir dans une telle ville. Quelques curiosités devant lesquelles nous sommes passés. Trouvez la réponse FAUSSE.

1. « L’assemblée nationale » espagnole.

2. Le palais du président de la République espagnole.

3. Un tournage de film ou de série de nuit.

4. Un temple égyptien.

5. Un McDonald’s.

Curiosités liées au voyage en Espagne (4)

D. Impossible de tout voir dans une telle ville. Quelques curiosités devant lesquelles nous sommes passés. Trouvez la réponse FAUSSE.

1. « L’assemblée nationale » espagnole.

2. Le palais du président de la République espagnole. Pas de président ni de république en Espagne.

3. Un tournage de film ou de série de nuit.

4. Un temple égyptien.

5. Un McDonald’s.

Curiosités liées au voyage en Espagne (5)

E. Qui pouvait être « refunfuña » ? Trouvez la réponse FAUSSE.

1. Personne, voyons…

2. Les élèves quand ils en avaient plein les jambes.

3. Les accompagnateurs quand les élèves étaient en mode  » refunfuña ».

Curiosités liées au voyage en Espagne (5)

E. Qui pouvait être « refunfuña » ? Trouvez la réponse FAUSSE.

1. Personne, voyons… Tout le monde est un peu grognon à un moment ou un autre.

2. Les élèves quand ils en avaient plein les jambes.

3. Les accompagnateurs quand les élèves étaient en mode  » refunfuña ».

Curiosités liées au voyage en Espagne (6)

F. Vécu au cours du voyage. Trouvez la réponse FAUSSE.

1. Faire tomber un billet de 10 euros de sa poche en prenant son téléphone, heureusement devant un accompagnateur.

2. Se faire enlever par Spiderman.

3. Perdre un seul airpods dans le car.

4. Prendre des photos pour des touristes.

5. Être salué par en espagnol par des élèves français d’un autre établissement.

 

Curiosités liées au voyage en Espagne (6)

F. Vécu au cours du voyage. Trouvez la réponse FAUSSE.

TOUTES LES RÉPONSES SONT VRAIES !

1. Faire tomber un billet de 10 euros de sa poche en prenant son téléphone, heureusement devant un accompagnateur.

2. Se faire enlever par Spiderman.

3. Perdre un seul airpods dans le car.

4. Prendre des photos pour des touristes.

5. Être salué par en espagnol par des élèves français d’un autre établissement.

Curiosités liées au voyage en Espagne (7)

G. Ce qui a parfois rendu  » refunfuña ». Trouvez la réponse FAUSSE.

1. Les affiches Chanel dans Madrid

2. « Loca, loca, loca » au micro, au réveil d’une sieste, en marchant, toute la journée.

3. Les sandwichs

4. « No photo »

5. Les temps libres

 

Curiosités liées au voyage en Espagne (7)

G. Ce qui a parfois rendu  » refunfuña ». Trouvez la réponse FAUSSE.

1. Les affiches Chanel dans Madrid

2. « Loca, loca, loca » au micro, au réveil d’une sieste, en marchant, toute la journée.

3. Les sandwichs

4. « No photo »

5. Les temps libres

 

Curiosités liées au voyage en Espagne (8)

H. Une publicité vue à Las Ventas. Trouvez la réponse FAUSSE.

1. Pour vendre des produits espagnols pour chats.

2. Vue dans les arènes et sur des affiches dans la ville de Madrid.

3. C’est une marque de bière.

Curiosités liées au voyage en Espagne (8)

H. Une publicité vue à Las Ventas. Trouvez la réponse FAUSSE.

1. Pour vendre des produits espagnols pour chats.

2. Vue dans les arènes et sur des affiches dans la ville de Madrid.

3. C’est une marque de bière.

Curiosités liées au voyage en Espagne (9)

I. Ces deux robinets au niveau du haut des portes des salles de bain. Trouvez la réponse FAUSSE.

1. Ils sont utilisés par les personnes de grande taille.

2. Ils servent à couper l’arriver d’eau en cas de travaux ou de fuites.

3. Un élève croyait qu’il fallait les atteindre pour faire couler l’eau chaude ou froide dans la douche.

Curiosités liées au voyage en Espagne (9)

I. Ces deux robinets au niveau du haut des portes des salles de bain. Trouvez la réponse FAUSSE.

1. Ils sont utilisés par les personnes de grande taille.

2. Ils servent à couper l’arriver d’eau en cas de travaux ou de fuites.

3. Un élève croyait qu’il fallait les atteindre pour faire couler l’eau chaude ou froide dans la douche.

Curiosités liées au voyage en Espagne (10)

J. Pendant le transport en Espagne. Trouvez la réponse FAUSSE.

1. Nous avons vu de la neige.

2. 18 élèves ont été malades.

3. Nous avons vu des montagnes tout au long du trajet autoroutier en Espagne.

Curiosités liées au voyage en Espagne (10)

J. Pendant le transport en Espagne. Trouvez la réponse FAUSSE.

1. Nous avons vu de la neige.

2. 18 élèves ont été malades. Les élèves incommodés se sont comptés sur quelques doigts d’une main.

3. Nous avons vu des montagnes tout au long du trajet autoroutier en Espagne.

JOUR 1 : lundi 13 mars 2023

11°C au départ
19°C max au cours de l’après-midi

Dès 5h30, la majorité des élèves était présente, accompagnée de leur famille. Ainsi que de la pluie qui eut la bonne idée de nous accompagner jusqu’à la montée dans le car. Les 69 places furent rapidement occupées par les 63 voyageurs. Dès 6h03 le car pris la route.

La première partie du trajet, jusqu’au premier arrêt du côté de Poitiers, fut très calme, chacun reprenant soit sa nuit écourtée soit ses activités sur le téléphone. Tous furent rassurés par la présence de prises USB à chaque place, donnant l’impression d’être dans un car médicalisé chacun étant sous perfusion.

Arrivés vers 10h30 à Oradour-sur-Glane, la visite fut avancée. D’abord, le groupe découvrit le contexte du drame dans un espace muséographique moderne où les informations sur les bourreaux en noir faisaient face à celles concernant les victimes en blanc. Puis il visita le village martyr. Ce fut l’occasion d’aborder pour la première fois la différence entre Histoire et mémoire.

Trouver un lieu pour manger fut plus compliqué que prévu, deux autres groupes scolaires étant déjà sur place. Le pique nique pris dans la campagne ensoleillée surplombant la Glane, le groupe reprit la route vers l’Espagne dès 13h45.

L’après-midi s’annonçant fort longue, les activités furent multiples dans le car. Enseignants se remémorant leurs souvenirs musicaux inconnus des élèves, élèves lisant, discutant, jouant à une version en ligne du loup-garou ou de Uno, regardant une vidéo d’un Youtubeur à succès, d’un jeu ou d’un film (avec Vin Diesel ou du GI Joe), en tout cas, le plus souvent les écouteurs vissés dans les oreilles afin de respecter ceux qui siestaient. Peu observèrent les files ininterrompues de camions venant d’Espagne remplis de marchandises sur l’autoroute A10.

Angoulême, Bordeaux furent passés sans lever trop le nez ni trop de difficultés de circulation. La pause de 30 minutes au sud de Bordeaux fut l’occasion de voir arriver la pluie qui ne nous quitta pas jusqu’à l’Espagne. Pendant que nous avions une pensée pour les camarades restés à Sablé vers 17h00, la température baissait rapidement en raison des conditions météorologiques.

L’attention fut fixée au moment du passage de la frontière et des premiers kilomètres en Espagne ! Cependant, entre la nuit et un magnifique orage, le passage passa inaperçu. Il faut dire que des bourrasques de vent étaient ressenties dans le car et on voyait des nuages de poussière survoler des champs avant que des trombes d’eau orageuses ne se déversent sur l’autoroute. Par chance, la pluie s’arrêta une fois à San Sebastian, ce qui permis au groupe de traîner ses valises dans la nuit pour rejoindre l’auberge de jeunesse.

Rapidement installés dans leur chambre du 2e étage, tous partirent manger à 20h30.

Principale surprise du repas : les doses impressionnantes disponibles. Alors que tout le monde croyait que le plat de pâtes à la sauce tomate était le plat principal, le poulet frites qui arriva ensuite acheva les estomacs les plus affamés.

Le couvre-feu de 22h00 arriva bien trop vite au goût des élèves, mais il apporta le calme dans le couloir de l’auberge de jeunesse.

Bercée par la musique du couloir, la ville pouvait s’endormir…

(à suivre…)

JOUR 2 : Mardi 14 mars

Tout le groupe devait être prêt à descendre prendre le petit déjeuner à 7h30. Mais pour cette heure, les valises devaient être prêtes (avec possibilité quand même de se brosser les dents avant le départ) et tout le linge blanc mis au bout du couloir. Même si la nuit fut un peu trop courte pour certains groupes, tous étaient prêts à engloutir les nectars, le pain grillé accompagné de beurre, de chocolat ou… d’huile et de sel ! Probablement peu tentèrent l’expérience. Nous ne citerons pas la personne mal réveillée ayant salé son café… (professeur de maths, pas de nom…).

Ensuite, valises dans le couloir, inspection des chambres faite et carte magnétique rendue, le groupe s’élança dans la première épreuve de preuve de la journée : 2 km de marche dans le parc mais avec une montée énorme dès le départ, à froid, avec les valises pleines. Là, beaucoup d’élèves regrettèrent soit le lisseur soit les 5 paquets de gâteaux alourdissant inutilement la charge.

20 minutes de marches après, installés dans le cas, le groupe partit pour Guernica. L’heure de route fut plus calme que ma soirée. Beaucoup terminèrent leur nuit, la « petite marche »aidant. Ce fut l’occasion de régler les derniers problèmes de connexion (l’itinérance de données et leur activation).

Guernica

Entre deux averses, les élèves furent répartis en trois groupes. Chacun devait faire la visite du musée et suivre une petite visite de la ville. Une partie des visites se firent sous une pluie « sensible ».

Les élèves purent découvrir Guernica à Guernica. En effet, une mosaïque reprend l’œuvre de Picasso.

Le musée offrait une muséographie différente de celle d’Oradour : plus sombre avec des effets très immersifs, loin des contrastes de la veille.

Les groupes arrivèrent successivement au lieu prévu pour manger : les halles de la ville, en partie à découvert mais offrant des bancs appréciés. Seul le vent vint parfois perturber le dressage de pigeons et la dégustation des sandwichs au thon.

Arriva ensuite le temps de reprendre la marche pour retrouver nuestro autobús. Direction Madrid pour un trajet de 5h30, quittant les Pyrénées sans jamais retrouver les plaines auxquelles nous sommes habitués. Ce fut l’occasion une fois encore de longues siestes, de longs moments sur les téléphones (atención les forfaits à l’étranger…), à jouer, à discuter. Heureusement, il s’agit du dernier long trajet en car avant le retour. Prochaine étape : la dépose des enfants aux familias d’accueil en Madrid (désolé, au bout de quelques heures, tout le monde commence à parler espagnol ici…).

L’arrêt durant le trajet se fit sur une aire « en plein milieu de la pampa ». Le vent fut froid et malgré le ciel bleu, il y avait une vraie impatience à pouvoir retourner dans le car.

La nervosité augmenta à mesure que nous approchions de la destination. Dans l’auberge, on était encore entre Français, en terrain connu. L’arrivée signifiait quitter le cocon protecteur et se lancer dans l’inconnu. Les professeurs descendirent les valises. La colonne de valises courrait sur toute la longueur du car, soit près de 15m.

A l’appel de leur groupe, les élèves vinrent les récupérer pour partir avec la famille d’accueil.

Le stress était réel chez certains, peu visible pour d’autres. Nous attendons avec impatience demain 8h30 pour recueillir leurs premières impressions et vous les diffuser !

JOUR 3 : Mercredi 15 mars

Distance parcourue à pied : environ 9 km
Température ressentie : plus de 20°C

Les sourires des élèves et des familles d’accueil valent tous les discours : les élèves sont globalement ravis de leur première soirée et les familles firent l’éloge des élèves. Que ce soit au niveau alimentaire qu’au niveau de l’accueil, les petits ajustements à faire furent l’exception. Les élèves réussirent à se faire comprendre voire à engager la discussion. Évidemment, chaque groupe vit une expérience différente. Certaines familles sont actives, avec des enfants de leur âge quand d’autres sont de « papis et mamis gâteaux ». Étonnement, peu nombreux sont les élèves à avoir pris le temps de téléphoner à leurs parents : « un message et ça suffit ». On notera l’élève qui arriva pour manger avec son pyjama… du Barça ! Le père plaisanta en lui disant qu’il ne pouvait pas manger à table et le surnomme désormais Messi.

Tous arrivés, le groupe put prendre la route pour Madrid. Le parcours fut surprenant. La route commença par un chemin riche en nids de poules avant de s’enfoncer dans les embouteillages habituels à cette heure dans toutes les métropoles. On quitta progressivement les espaces vallonnés voire montagneux pour arriver dans un monde urbanisés plus habituel.

L’arrivée dans la ville fut marquée par la vue des arènes, très impressionnantes. Quelques perspectives forcées plus tard, le groupe suivit un guide passionné et très dynamique. Explications sur le déroulement du spectacle, architecture, musée : les élèves ont pu découvrir tous les aspects de cet élément important de la culture espagnole.

Le guide montra beaucoup de nuance dans sa présentation, ne cherchant ni à rendre « pro-corrida » ni à rendre « anti ». Les élèves purent lancer des « Olé » Victor puis à Ludivine qui manièrent la cape de matador dans une activité de réalité virtuelle.

Les deux heures de visites passèrent très vite. Le groupe se rendit ensuite dans l’immense parc Buen Retiro. Installés à côté de l’étang, les élèves furent souvent impressionnés par la taille des repas préparés, la palme allant à un sandwich tortilla et un second avec la viande cuite dans l’huile !

Ce fut l’occasion d’aller faire quelques photographies avec un ours et Pikachu. En espérant que les clichés aient été bien nets !

Ensuite, direction le Centre Culturel Reina Sofia, dont l’architecture et l’entrée gigantesque impressionnent.

Répartis en trois trois groupes, les élèves purent découvrir enfin le vrai Guernica de Picasso ainsi que ses travaux préparatoires. Hélas, beaucoup trouvèrent forts longues les deux heures au milieu d’œuvres surréalistes, cubistes par exemple. Certains par contre réussirent à trouver des œuvres leur parlant. Point positif, malgré le très grand nombre de personnes présentes, les élèves furent très respectueux et la seule personne qui se perdit deux fois fut un professeur de géographie…

La déception fut importante ensuite car le groupe, après avoir traversé l’immense gare de Atocha et son magnifique parc tropical, on découvrit le mémorial du 11 mars fermé. Après quelques trop courtes explications, le groupe retourna au parc attendre le feu-vert du chauffeur pour faire un détour, fort demandé par les élèves, par le stade San Bernabéu. Ainsi fut fait au cours d’une petite visite de Madrid commentée. On s’efforça de trouver notamment des marques françaises.

Vers 18h00, le car prit la direction des familles, sans trop peiner dans les embouteillages. Les jambes lourdes des élèves expliquent probablement le calme réel pendant le trajet. Même Shakira ne réussit pas à les réveiller ! Enfin, c’est ce qu’on croyait. LE groupe pris le temps d’un petit cliché souvenir avant le retour dans les familles.

A demain !

JOUR 4 : Jeudi 16 mars

Distance parcourue à pied : environ 8 km
Température maximale : 20°C

Tous les groupes sont arrivés une fois encore satisfaits de leur deuxième nuit. Évidemment, la question du matin fut pour tous « T’as vu le match ? ». Mais on sentait bien que la « hype » était retombée et ce pour deux raisons : beaucoup ne purent le voir car le match était retransmis sur une chaîne payante ; et puis « y’a eu qu’un but », alors que le match était très « tonique ».

Les visites de la journée se localisant à peu de distance du lieu de rendez-vous des familles, il y eut peu de temps à passer dans le car. Elle fut plus chargée que ce que les élèves pouvaient imaginer. Au programme : balade dans la petite vile de San Lorenzo, visite du monastère de San Lorenzo, visite de la vallée de los Caidos, temps de travail scolaire dans un parc, temps libre dans un centre commercial. Programme dense mais permettant à la fois une découverte culturelle, du quotidien et un travail scolaire.

La visite de la ville fut l’occasion de découvrir un urbanisme très normé du XVIe-XVIIIe siècle et l’histoire de l’âge d’or espagnol. Cet âge d’or se retrouve dans la réalisation du majestueux monastère. Après avoir apprécié son gigantisme ainsi que le très beau paysage depuis un belvédère, le premier travail fut de compter les fenêtres d’une seule façade. Certains élèves découvrirent que chercher sur Google ne permet pas de trouver la réponse à une question spécifique : 1100 ou 4000 fenêtres ne donnent pas la somme de 4 étages à 47 fenêtres.

Après quelques explications devant la façade et une séance photographique les élèves purent rentrer en trois groupes afin de visiter le monastère. Bibliothèque royale, basilique et ses immenses fresques, appartements avec son mobilier et ses tableaux mais surtout les deux cryptes ont été parcourus pendant près de deux heures. On était bien loin des œuvres du centre de la Reine Sofia. Et cette fois-ci, aucun professeur ne se retrouve seul et perdu…

Le repas fut pris sur l’esplanade du monastère, bercé par un beau soleil. Plusieurs élèves durent se protéger avec un peu de crème solaire ; d’autres y gagnèrent de belles couleurs. Ce fut aussi l’occasion d’observer des élèves du collège en uniforme ainsi que leurs professeurs portant une tenue très originale à nos yeux.

Le groupe reprit le chemin de la gare routière afin de se rendre à l’étape suivante : la vallée de los caidos. La distance étant courte, le trajet fut rapide mais non dénué de beaux paysages, le site se trouvant 400 mètres au-dessus de celui d’où l’on venait.

La visite pu se faire plus tôt car il n’y avait pratiquement aucun visiteur. Le lieu divise toujours beaucoup les Espagnols car il reste très lié à l’histoire de la dictature de Franco. Les élèves ont dû comprendre cette mémoire car derrière l’ensemble impressionnant se cache une dictature et un symbole particulier. La visite de l’intérieur fut tout aussi impressionnante car c’est une église souterraine qui a été réalisée avec un dôme de style byzantin. On y rappela l’histoire du lieu, le fait qu’il s’agissait du mausolée de Franco jusqu’en 2019.

Ensuite, pendant plus d’une heure trente, les élèves travaillèrent par groupe dans un parc voisin afin de compléter le livret pédagogique. Ils reçurent l’aide des enseignants. Il était important de prendre ce temps plus scolaire afin que les élèves notent à chaud leurs souvenirs et leurs observations. C’est pendant cette séance en extérieur que l’on sentit le temps changer : la température commença à diminuer, passant sous les 20°C, l’atmosphère se chargeait en humidité pendant que les nuages annonciateurs de pluie recouvraient progressivement le ciel bleu.

Après un tour de la montagne, le car se dirigea vers une destination « surprise » comme la veille. Cette fois-ci, les élèves obtinrent un temps libre dans le Al campo voisin. C’est un immense centre commercial Auchan identique à ceux que l’on peut trouver en France.

Une fois les consignes données (pas de sac à dos, jamais seuls, on reste raisonnable, on observe les points communs avec la France et les différences), deux professeurs gardèrent les deux entrée afin d’éviter les sorties et tous eurent une bonne heure pour faire leurs emplettes et leurs observations. Le groupe fut récupéré à 19h30 et prit la route pour la dernière nuit dans les familles. Hélas pour eux, plus la journée est riche en découvertes, plus elle est fatigante… Et le dernier jour s’annonce très intense également, entre les émotions du départ et la richesse des visites proposées !

JOUR 5 : Vendredi 17 mars

8h30. C’est l’heure du « Adios » et de mettre les valises dans la soute. Quelques larmes ont coulé, « pourquoi c’est aussi court » a été entendu dans plusieurs bouches. Les familles ont été unanimes pour féliciter les élèves pour leur savoir-vivre et leur politesse, certaines familles d’accueil ont même donné leur carte de visite si les enfants voulaient revenir !

« Asta luegos Colmenarejo » !

Ce n’est pas encore le retour pour autant. Direction Madrid, quelques embouteillages, des nuages bien noirs, mais la pluie étant tombée dans la nuit, l’espoir était grand que notre journée soit au final ensoleillée. Ce fut finalement le cas.

Le car devant rester à sa place de parking toute la journée, ce ne sont pas moins d’une dizaine de kilomètres que le groupe parcourut dans la ville. Il resta pourtant dans le périmètre restreint du centre ville. La première destination fut le palais royal dont la masse imposante n’est pas sans rappeler celle du monastère de l’Escorial.

Les élèves étant désormais habitués à passer les portiques de sécurité, on put former les trois groupes et partir à la découverte du palais. Étonnamment, Felipe VI préféra le carnaval de Valence plutôt que de nous recevoir. C’est dommage car la table était déjà dressée. Même si les photographies sont interdites dans une grande partie du palais, les élèves ne purent rester indifférents à l’exubérance de chaque salle du sol au plafond : sol et encadrement de portes en marbre, dorures omniprésentes sur les murs et le mobilier, tapisserie de grande qualité, plafond décoré d’une fresque. Chaque salle a son atmosphère, sa couleur, parfois ses matériaux propres. Qu’on aime ou non, on ne peut rester indifférent. Autre souvenir qu’auront probablement tous les élèves est le « No tocar, no foto ». Un petit passage par la boutique du palais permis de trouver quelques souvenirs originaux.

Midi sonnant, le groupe quitta le palais pour manger dans un parc tout proche. La petite marche d’approche fut l’occasion à nouveau de photographies souvenirs avec un Transformer !

Le temple égyptien ne piqua guère la curiosité des élèves. Installés sur leurs bancs ou sur un muret, ils mangèrent ce dernier sandwich en terre espagnole, accompagnés de perruches et de mariés venant faire leurs photographies sous les applaudissements des badauds.

Après la marche d’approche nous permettant cette fois-ci de passer devant Spiderman et à nouveau de retrouver le Palais royal, dDirection l’étape suivante : la Puerta del Sol. Hélas, aléa du calendrier, la place est méconnaissable : des travaux la défigurent. Pas d’ours, pas de kilomètre zéro. Le groupe se rendit Plaza Mayor. Cela donna un peu plus de temps pour la surprise du trajet : du temps libre !!! Autant dire qu’il était demandé avec beaucoup d’insistance malgré la première séance de la veille et l’indication qu’il y en aurait une dans la journée. Les élèves purent se promener librement le long de deux rues, un professeur restant au bout de chacune pendant 45 minutes. Beaucoup de parents recevront un petit présent trouvé dans ces rues commerçantes. Tous devaient rester en groupe de trois ou quatre élèves et tous revinrent à l’heure prévue.

Direction le Prado. Après un cérémonial identique à celui du Palais royal, les trois groupes eurent comme objectif non d’arpenter les trois étages et voir les 800 œuvres exposées mais de découvrir quelques œuvres patrimoniales, universelles. Les Dos et Tres de Mayo de Goya furent de ceux-ci. Impossible de tout voir de toute manière et puis la fatigue commençait déjà à se faire sentir sérieusement. Le lecteur aura compris à l’absence d’image pour illustrer que la consigne « No foto » était de rigueur ici aussi Sorti à 17h45, le groupe trouva facilement l’énergie pour une seconde séance de temps libre le long d’une rue menant à la Plaza del Sol. Même consignes, mêmes mesures de sécurité et élèves de retour à l’heure donnée pour le dernier repas en Espagne dans un restaurant tout proche, le Museo del Jamon.

Le repas se composait principalement d’un premier plat, une paella, et d’un second, viande ou poisson frites, plus une petite glace en dessert.

La fatigue aidant, les 300 mètres nous séparant du parking, bien que de nuit dans une ville très vivante, ne furent pas propices aux observations culturelles.

Après le remplissage des gourdes pour la nuit et l’arrêt de rigueur aux toilettes, les élèves s’installèrent dans le car qui quitta Madrid pour une long trajet retour vers 21h15. Un dernier regard vers Madrid la nuit.

« Adiós España! »

JOUR 6 : Samedi 18 mars

La nuit fut, comme prévu, plutôt compliquée. Il n’est jamais facile de dormir dans un car en mouvement, entre vibrations, lueurs des autres automobilistes et impossibilité de trouver une position de sommeil confortable. Au moins ne peut-on pas ajouter à la liste les commentaires ou musiques voisines, les élèves ayant été respectueux les uns envers les autres.

Et puis il y a les arrêts obligatoires. Le premier eut lieu peu après minuit, toujours en Espagne. Beaucoup d’élèves commençaient à peine à s’endormir. Les mouvements des uns et des autres pour se rendre aux toilettes pendant cette pause de 45 minutes firent que la majorité se retrouva dans la station fort peu active à cette heure. Combien ont observé cette différence avec la France ? C’est cadeau pour ceux qui liront ces lignes, car cela leur permettra de compléter une différence France/Espagne : en Espagne, les jeux d’argent sont autorisés en-dehors des casinos. Ainsi, tous passèrent à côté de machine à sous sans le savoir et sans avoir la tentation de jouer. Car le casino est toujours gagnant.

3h00. Passage de la frontière, au milieu d’une circulation quasi nulle. La remarque d’une élève endormie « Mais qu’est ce qu’on fait en France ? » reste une des plus drôles du séjour.Le chauffeur s’est arrêté une quinzaine de kilomètres plus loin afin d’être relayé par un collègue. Grand merci à lui pour sa bienveillance et son aide tout au long de ce séjour. Certains ne se rendirent compte de la substitution qu’à 8h00. L’arrêt suivant eut lieu vers 6h30 et permis de fouler à nouveau le sol français, son froid et sa pluie. Bien qu’encore en mode « Zombi », les élèves descendus semblent avoir faire une meilleure seconde partie de nuit et tous avoir réussi à dormir un minimum.

A 7h30, le groupe complet fut débarqué afin de manger un vrai petit déjeuner : croissant et chocolat bien chaud. Certains retrouvèrent une énergie décuplée. Toutefois, pour d’autres entre jambes et manque de sommeil, le week-end s’annonce difficile. Encore un arrêt et une arrivée prévue vers 12h30 et le voyage sera terminé.

Le groupe fit une dernière pause sur l’autoroute de Sarthe-Touraine en raison des temps de conduite du conducteur. L’arrivée prévue vers 13h00 se déroula comme le départ : sous une pluie bien dense. Heureusement, toutes les familles étaient là pour retrouver et partager les impressions de voyage.

Reste aux élèves à commencer à réfléchir au travail post-voyage et à terminer leur livret. Le voyage est terminé, mais pas le pédagogique !

On dit à tous à lundi pour retrouver le rythme du travail scolaire, mais plus riche d’une expérience de la vie dans un autre pays, imprégné d’une autre culture et riche de nombreux souvenirs.

En vous remerciant d’avoir suivi les aventures des élèves lors de ce voyage en Espagne, il est temps de saluer l’organisation du voyage réalisée par madame Garcia-Lopez, madame Bardet et monsieur Frouin. L’équipe accompagnatrice et guide était composée de mesdames Cochet et Coste et monsieur Bala de Cañon.

Pour conclure :

« Soy loca con mi tigre,
Loca, loca, loca »
Shakira